Monday, January 20, 2014

Liberté

La liberté ne peut être  : ni capturée, ni définie, ni possédée. Sinon, comment se pourrait-il qu'une chose libre par essence soit prise en otage par sa propre définition?

Tuesday, January 14, 2014

Un neurone qui en savait trop!

Mais qu'est-ce qu'on attend?????
Une solution, une réponse, un messie, un truc qui nous tomberait tout cuit du ciel. On a bien tous vu nan ?, qu'il y avait comme un son de cloche différent entre ce qu'on nous dit, ce qu'on fait, ce qu'on sait qu'on devrait faire mais qu'on ne fait pas.
En fait dès fois je me demande à quoi nous sert notre cerveau, nan sérieux c'est vrai c'est bien connu qu'on utilise qu'une infime portion de notre cerveau pour traiter les problèmes que l'on rencontre dans la vie de tous les jours, du genre 10%, mais alors la question c'est mais qu'est-ce qu'on attend pour débloquer les 90 autres pourcents restants?  Je sais pas je suppose que tout le monde, quelque soit nos origines, notre couleur de peau, notre religion, on aspire tous à être des individus complets nan? Imaginez c'est comme si une femme attendait un bébé, sur la table d'accouchement, elle a des crampes abdominales qui lui donnent envie d'attraper les couilles du gynéco et de lui dire "tu le sens ça, tu le sens ça? oui ? Et ben là comme ça te donne une idée de la vitesse à laquelle tu vas essayer de faire ton travail, est-ce que je me suis bien fait comprendre?" Nan c'est sûr avec ça, ça stimulerait beaucoup plus les gynécos. lol.  Ce serait génial de pouvoir créer un dispositif permettant de relier la conscience d'un être humain à un autre être humain, et lui permette d'expérimenter un état empathique reproduisant presque à l'identique la situation vécue par l'autre personne. Enfin bref je m'égare un peu là. Oui, donc je disais imaginons qu'elle vient juste de vivre l'expérience la plus douloureuse de sa vie, et là t'as le gynéco qui lui dit "Félications, c'est un.... bras!!!" ben oui 10% de notre corps ça doit bien faire un bras nan? Un peu frustrant comme truc; ouais il a pas l'air très doué ce gynéco, "J'aurais dû serrer plus fort" se dit la petite dame "Bon où est-ce que je vais bien pouvoir trouver le reste maintenant?", effectivement ça, ça devrait être la question qui semble être légitime dans la logique de la situation. 
Partir à la quête du reste de soi, activer tous ces petits neurones comateux qui sédimentent dans les méandres du gigantesque labyrinthe de notre cerveau et qui ont, à mon avis un peu trop profité de leurs congés payés, voir même de leur congés payés sans solde, ils sont là, on leur donne de la bouffe gratuite, c'est les resto du coeur pour eux, et tous ce qu'ils trouvent à faire c'est de se caler au fond de la classe près du radiateur et pioncer indéfiniment. Mais s'ils sont là c'est bien qu'ils ont un rôle à jouer dans tout ce processus complexe qu'est la vie. Mais notre cerveau est juste très feignant par défaut, il veut chercher à tout optimiser, il veut gagner du temps, alors dans un premier temps il va faire son intello et grâce à des algorithmes très complexes il va calculer le chemin le plus court qui lui permet de traiter une information lambda qui lui parvient et pour ça il va chercher à utiliser le moins de neurones possibles, et du coup c'est comme ça qu'il va mettre à l'écart les cancres qui préfèrent dormir près des radiateurs. Et c'est comme ça qu'il fait le tri, mais heureusement chaque neurone peut se rattraper en particpant à la classe, en levant la main d'abord avant de poser une question, sinon c'est pas poli, et là le système rigide créé par le maître de la classe peut être amené à changer. Si chaque élève participe, le système s'équilibre, pas de chouchoutage, le maître est là pour guider ses élèves. Tous sont importants, tous auront un rôle à jouer, il s'agira de trouver le chemin le plus rapide pour donner la réponse adaptée à une information qui provient d'un problème extérieur ou intérieur et ce en temps réel, sans avoir besoin de se baser sur des automatismes précédemment acquis et créés.
C'est assez intéressant en fait, parce que si ça se trouve notre environnement intérieur en l'occurence les connexions neuronales de notre machine à penser, ne font que mimer la façon qu'ont tous les êtres humains d'intéragir les uns avec les autres dans le monde réel, avec une espèce de système pyramidal, les forts en haut, les faibles en bas, implicitement avec la valeur d'un individu qui se définit par quantité de profits qu'il est susceptible d'engendrer grâce à son statut social, ou par son compte bancaire (qui peut aussi définir son statut social, mais pas tout le temps). Le darwinisme, la sélection naturelle? Déjà est-ce si naturel que ça? et sont-ils responsables de notre incapacité à débloquer notre potentiel caché? Une théorie qui aurait gelé notre esprit? La théorie de l'évolution empêchant l'évolution de suivre son cours naturel? Hummmm va savoir.....

Jacques Pivert enfin Pibleu

Il était une fois un pivert bleu, appelons ça un pibleu,
Il était une fois un pibleu qui rêvait d'être en l'air,
Picorant l'écorce d'un vieux chêne rabougri et austère
Qui attendait la fin, affamé par la vie.
Martelant, triturant la carapace de l'Ancien,
Par l'usure et la force il transperça son sein
Du vieil arbre confus se sentant démuni,
Jaillit un torrent de sève maintenant bannie,
A retourner là où tout à commencer,
A retrouver le cours de ses flots bien aimés
Qui lui apprirent jadis son audace, sa grandeur,
Qui firent de lui un chêne dans toute sa splendeur.
Les gouttes de l'elixir au contact de l'eau
Firent germer un bouton au contact du ruisseau
Qui attendait son heure, mais pas celle de sa fin,
Seulement de sa splendeur et celle de son destin
Les pavés s'entrechoquent dans la marre de béton,
Et asphyxient l'asphalte qui en perd possession
Le goudron grince des dents à la vue des mirages,
Que des nuages noirs semblent tenir pour présages
Les flaques d'eau crépitent sous le claquement de la pluie,
Qui imite tel un sage les reliefs éphémères de la vie
La mer pousse un cri rauque au fin fond du rivage
Et éclabousse de mousse un vent de liberté
Qui se rit de l'ennui et est là pour réver



Monday, January 13, 2014

L'Inspirateur

L'inspiration, ça va, ça vient, c'est assez dur à maîtriser, je dois dire qu'elle nous prend assez au dépourvu, faut toujours qu'elle se pointe lorsque les conditions permettant de l'exploiter ne sont pas propices.Nan c'est vrai sérieux elle est toujours là au mauvais moment au mauvais endroit. Jamais quand tu te dis "Bon ça y est Michel, là t'as tout ton matos, les tubes de gouaches : ils sont là, le pinceau en poils de rhino du Cameroun il est là aussi. Enfin t'as tout quoi, sauf l'idée c'est ça qui te manque en général. la petite étincelle qui fait germer tout un univers fantastique peuplé de créatures mythologiques, de cyber-robots, d'anges et de créatures cosmo-débilo-fantasma-burlesques, elle te vient toujours dans les moments dans lesquels tu t'y attends le moins : quand t'es sous la douche en train de te savonner avec ton savon de marseille à la lavande, quand tu parles à ta voisine trop chiante qui te parle de son chat qui a l'habitude de manger les géraniums de la sa voisine de palier et de pisser sur ceux du voisin d'à côté, quand tu fais la queue chez Super-U parce que c'était promo sur les boîtes de saupiquet.
Il paraît que J.K Rowling a eu l'idée d'écrire Harry potter quand elle se trouvait dans le train pour se rendre à Londres. Et alors, elle a fait comment pour capturer tout ça d'un coup? Genre elle s'est dit  " Tiens voyons voir allons voir  dans poste de travail puis système C, petit clic droit, Propriétés, "Ah oui effectivement il me reste bien 500 Gigas d'espace dans mon disque dur neural, ouf, je vais pouvoir m'en rappeler une fois arrivée à Londres. Ou bien alors autre possibilité, disons que les seuls outils qu'elle avait sous la main, c'était un malheureux billet de train et un pauvre stylo offert par la compagnie de train accompagné d'un magnifique porte-documents. Alors à ce moment là dans une espèce de transe extatique, (ben oui faut probablement au moins ça pour nous pondre les 7 tomes d'Harry potter), elle saisit sans réfléchir plus d'un millième de seconde le stylo et commence à noircir le billet de train de son histoire un peu tirée par les cheveux, et sans pouvoir s'arrêter d'écrire, lancée telle une rockette spatiale qui s'apprête à sortir de l'atmosphère terrestre, là voilà qui arrache des mains le billet de train de sa voisine qui s'écrit "Dieu du ciel", ou plutôt en V.O "Oh my God", mais rien ne peut l'arréter une fois qu'elle est partie Janine (J comme Janine, K comme Karoline), elle a le pied au plancher. Après avoir saisi tous les billets de train du wagon, et bien sûr filé quelques coup de tête à certaines personnes se montrant légèrement réticentes, là voilà qui continue de wagon en wagon, billet de train après billet de train, voilà qu'elle arrive au bar du train et subtilise les serviettes de papier du Barman qui surpris fait malencontreusement tomber la bière Heineken du client au siège numéro 33, wagon 6, dans la petite motte de beurre qui attendait patiemment son tour, pour confectionner le délicieux moelleux au chocolat, fondant à l'intérieur et légèrement croooustillant sur le dessus. Et là Janine fait le lien, bière, beurre, bière-au-beurre, faut dire qu'elle a l'esprit vif à ce moment là.  Et voilà comment est née la légendaire boisson du bouquin pour ados le plus vendu au monde.
L'inspiration peut nous surprendre, je pense même qu'il est possible d'inspirer l'inspiration, je la vois comme une espèce de petite machine avec plein de rouages très complexes, qui a besoin de carburant pour fonctionner, elle a faim, et pour cela il faut la nourrir d'idées, de nouveautés, il faut lui faire prendre l'air de temps à autre sinon elle finit par sentir un peu le renfermé, et si on ne l'utilise pas assez ou que l'on ne lui fournit pas de nourriture adaptée à ses besoins, les rouages peuvent finir par se coincer et rouiller, empêchant le système de remplir sa fonction correctement. Il n'est pas nécessaire de comprendre comment elle fonctionne pour en tirer parti, la seule chose utile consiste à savoir comment la faire fonctionner pour que la machine s'emballe et que son action laisse place à la création.


Tuesday, April 30, 2013

L'histoire de ma vie

Ecrire un livre c'est comme vivre sa vie. Tu sais plus ou moins comment commence l'histoire mais jamais comment elle va finir.

Monday, April 29, 2013

Langue étrangère

Apprendre et pratiquer une nouvelle langue, au départ c'est comme faire la photocopie d'une photocopie qui a elle même été issue d'une photocopie. On retrouve l'idée de départ, mais ça manque de netteté, les informations qui lui donnaient sa beauté, son esthétisme ont été déformées ou perdues, et on se retrouve avec une espèce de photographie floue. Progresser c'est diminuer le nombre de photocopies pour se rapprocher de la version originale.
Voilà pourquoi nous sommes tous tant attachés à notre langue maternelle, et voilà pourquoi le néophyte dans l'apprentissage d'une nouvelle langue peut sembler totalement désarçonné tant la copie qu'il produit semble fade et insipide.

Mets des couleurs dans ma voix,
Fais de chaque mot une perle très rare,
Que mon discours soit une oeuvre d'art,
où à chaque coup d'oeil tu sembles entrevoir un point de vue différent,
Que les mots qui sortent de ma bouche t'apparaissent comme les créatures enchantées qui peuplent le monde de mon imaginaire.
Chaque mot a une forme, une émotion, une couleur, une personnalité. Associe deux mots ensemble et c'est comme si un troisième semblait faire son apparition.